Premières expériences et engrenages : Chapitre 52 : La chambre bleue

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il y a 1 an

Chapitre 52 : La chambre bleue

  • Préparons-les pour la nuit, dit Maîtresse Diane, notre gentille organisatrice. Ah j’oubliais le tirage.

Nous étions trois et le plaisir principal de notre hôtesse portait sur qui le sort tomberait. Il était vrai qu’elles avaient pris du temps à préparer cette soirée et ce weekend en alternant nos plaisirs et qu’elles savaient, à la différence de nous, ce qui se passerait. Seuls ces tirages étaient une surprise pour elle.

Elles hésitèrent longtemps avant d’enlever une des cartes de jeux prévue, à la suite de l’absence du dernier couple. Elles annoncèrent les trois cartes restantes, Shibari, spread eagle et la cage du donjon. Sans connaître les deux premiers choix, je n’étais pas tenté de passer la nuit dans la cage à chien, dans le froid et l’humidité du sous-sol.

A nouveau, un à un, nous dûmes tirer les cartes. J’ai eu le droit à l’aigle, Ben hérita de la cage et Nathan du Shibari.

  • Vous avez la chambre bleue. Tout y a été préparé, nous congédia Maîtresse Diane, à nouveau déçue.

Je montai à l'étage avec Ladyscar qui m’entraina d’abord dans la salle de bain. Elle sortit une brosse à dent d’un étui neuf de son sac et attendit que je m’en serve.

  • Alors, cette première soirée ? me demanda-t-elle.

  • Y-a-t-il vraiment autre chose à découvrir durant les deux prochains jours ? demandai-je alors que la pendule s’approchait de minuit.

  • Oh oui, beaucoup. Je tenais à te féliciter pour ce soir. Surtout qu’à part la souffrance, je vois bien que l’humiliation n’est pas ton trip. Raconte-moi tout et sois libre de tes opinions.

  • Je ne sais pas. Nous n’aurions pas pu jouer aussi longtemps, si tout n’était que souffrance, admis-je devant ma maîtresse, qui valida de la tête, et semblait me noter, comme en cours. Pour la pisse, je n’ai fait cela que pour que vous n’ayez pas d’ennui, je ne veux plus le refaire.

  • Comment était-ce ?

  • Moins pire que je ne me l’imaginais en termes de points négatifs, mais sans aucun point positif à la différence de…

  • A la différence de ?

  • Quand j’ai dû lécher les pieds, j’aurais voulu que ce soit les vôtres.

  • Mais tu as préféré le cunnilingus, n’est-ce pas ?

  • Oui, le contrôle, et surtout quand vous êtes intervenue, c’était … sexy, ajoutai-je, me demandant si je n’avais pas dépassé ses limites.

  • Le fouet et le strap-on, alors. Ça c’est ton truc, non.

  • Oui, je craignais que vous ne soyez allées trop loin, et j’en étais même convaincu durant la séance, mais après, la sensation était différente. Je serai d’accord pour recommencer, mais pas tout de suite. Non, ce qui m’a le plus manqué, c'était de ne pas pouvoir bander et jouir. Pourquoi me l’interdire ?

  • Une fois que tu auras éjaculé, que voudras-tu faire ? Prendre un bain, manger pour recouvrir des forces et dormir, n’est-ce pas, enchaîna-t-elle, voyant que je ne répondais pas.

Je baissai la tête à court d’argument.

  • Et tu nous aura gâché le reste du weekend. Nous allons encore pratiquer beaucoup de jeux, découvrir beaucoup de choses durant les deux prochains jours. Tes avis me plaisent. Ils m’aident à te définir. Ne gâchons pas tout.

Je ne savais pas comment elle avait réussi à démontrer le fait que mon plaisir éjaculatoire gâcherait le weekend, mais ma dialectique me manqua en cet instant. Elle n’était pas prof de math sans connaître les démonstrations logiques. Mais avait-elle raison ?

  • Qu’allons-nous faire demain ?

  • C’est de l’impatience ou de l’inquiétude ? me répondit-elle par une question.

  • Si je vous le dis, cela changera quelque chose à votre absence de réponse ?

  • Non. Rien, admit-elle. Sais-tu ce qu’est le spread eagle ?

  • Non, avouai-je, attendant plus de détails qui ne vinrent pas.

Elle me força à passer par les toilettes. Deux fois ! J’appréhendais de satisfaire à mon second besoin, mais au contraire, écarté et étiré, cela se passera très bien, sans aucune douleur. La crème était efficace.

Je dus ensuite me nettoyer avec l’étrange pommeau en forme de gode. Plusieurs fois. Elle m’ôta mon cockring ne me laissant plus que ma cage. Elle me remit de la crème, partout, en prenant son temps.

  • Tu vas être bien équipé demain. Comme Nathan quand il est venu.

  • C’est dur de marcher avec des talons ?

  • Avec ceux que l’on va te mettre oui. En plus c’est une question d’habitude. L’autre problème est qu’avec les chevilles et les poignets attachés, tu ne pourra mettre les mains devant ton visage si tu tombes. Je resterai à côté de toi le plus possible au début.

  • Et le corset ? pensai-je en rapport avec mon étouffement.

  • Tu me le diras si cela déclenche ta phobie. Je ne voudrai pas recevoir un coup avant de m’en rendre compte. Tu as très bien réagi avec l’entonnoir.

Je commençai à me rappeler, tout ce que portait Nathan avant que je ne lui vienne en aide. Les vibreurs sur les tétons, les fils électriques attachés à sa cage… tout me revint en mémoire.

  • Allons-y, me dit-elle en m’emmenant dans une chambre au fond du couloir.

Je n’entendais plus les deux autres couples. Etaient-ils tous au donjon ?

La chambre bleue méritait bien son nom. Tous les tissus, draps rideaux et la plupart des objets étaient de ces différentes teintes. Un grand lit, Queen or King size, occupait la moitié de la pièce. C’est dessus que j’aperçus les menottes argentées et brillantes, aux quatre coins des montants, les cordes et les poulies qui permettaient de les distendre et de les tendre. J’allais dormir, attaché, les membres écartés…écartelés.

  • Je ne pourrai pas, lui dis-je.

  • Ce n’est pas si dur, me répondit-elle.

  • J’aurai besoin de me moucher, de me redresser. Si j’ai besoin de tousser. Cela m’arrive souvent durant la nuit, commençai-je à m’énerver.

  • Toujours ta phobie de l’étouffement.

J’avalais une grande respiration pour me calmer.

  • Oui, lui répondis-je.

  • Je te propose une chose. Je dormirai à côté de toi et si tu as besoin de te libérer, je le ferai.

  • Vous feriez cela pour moi ? m’étonnai-je, inversant les rôles de ma détention.

  • Je cherchai une raison pour passer un peu de temps avec toi et tu viens de me la donner.

  • Vous voudriez passer la nuit avec votre soumis ?

  • Pas n’importe quel soumis, dit-elle en finissant son travail d’envoûtement.

De nouveau, manipulé, mais heureux de l’être, je me soumettais à ses conditions. Je ne pouvais pas refuser. Elle se proposait de passer la nuit à côté de moi. Une voix dans mon esprit, plus anticipative me criait que m’attacher n’était pas une bonne idée. Je pris cependant un mouchoir dans la boite sur la commode et me vidai le nez dans l’espoir de passer une nuit tranquille. J’avais pris ma décision. Je m’allongeai et écartai mes membres, lui facilitant la tâche, poignets et chevilles en direction des quatre coins du lit.

Ladyscar commença à me les fixer tous les quatre avant d’actionner les manettes qui donnait la tension dans les cordes. Quand elle eut terminé, il ne me restait que quelques centimètres de liberté.

  • Tu es si confiant, me dit-elle, vérifiant une dernière fois les attaches en me souriant.
Ha ha ! Restera ou restera pas… la nuit risque d’être plus longue que prévue. 😈
2 magnifiques récits ^^ que c est appréciable de lire de la tendresse dans le bdsm!
Le prochain chapitre est sur https://fessestivites.com/recit/197796
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